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jeudi 28 février 2013

Journée mondiale des maladies rares


Rare, le terme sonne pourtant faux si on additionne le nombre de personnes concernées (reconnues?). 3 millions de français atteints par ces 7000 maladies éparpillées. 30 millions en Europe....Ce ne sont pas les maladies qui sont rares mais le nombre de personnes atteintes par celles-ci.
Être reconnu, c'est pourvoir faire pression sur la prise en charge des soins par les structures hospitalières. Mais c'est surtout faire pression sur les laboratoires pour ne pas abandonner la recherche et aussi créer des soins et médicaments. Un laboratoire ne trouvera pas de "rentabilité" par la vente des traitements et donc les coûts peuvent être prohibitifs ou une recherche être abandonnée.
"Une journée sur" nous en avons plein mais si elles s'accumulent c'est parce que nous ne prenons pas assez en compte l'autre et sa différence. Ces maladies rares touchent tous les âges, de l'enfant scolarisé à la personne âgée, en passant par le salarié en situation de handicap.
L'union est une force, l'Etat doit prendre en compte le sort de toute sa population en faisant fi des magnats de la médication financièrement intéressée.
Solidarité, égalité, sonnent là encore à travers ces situations à résoudre quasiment au cas par cas. Il s'agit de faire de la dentelle médicale, de la prise en compte et en charge individuelle. Nous nous battons pour que l'humain soit au centre du projet de notre société, nous ne pouvons que soutenir le travail de toutes, les familles, les bénévoles et les équipes médicales qui résistent quotidiennement.

 Pour comprendre, le reportage de France 3 Picardie permet une approche plutôt bien faîte : Reportage


mercredi 27 février 2013

Henri Caillavet s'en est allé.

On retiendra sûrement plus, en ce 27 février 2013 le décès de Stéphane Hessel. Le même jour meurt un autre serviteur de l'humanisme, Henri Caillavet. On lui doit pèle-mêle des élaborations de lois comme l'interruption volontaire de grossesse (IVG), le divorce par consentement mutuel, les greffes d'organe en 1976, le tribunal de l'informatique, l'euthanasie, et aussi l'acharnement thérapeutique. Nombre de ses propositions étaient aussi en avance sur leur temps concernant l'homosexualité et le transsexualisme. Serviteur de la République, il exerça différents mandats électoraux et des fonctions étatiques (CNIL, Comité national d'éthique...) ou à l'Association pour le droit de mourir dans la dignité.
La France a perdu deux hommes illustres, deux résistants, deux opposants à Pétain, chacun à leur manière. Ils ont tous les deux oeuvrés pour la République et la société. Ils ont changé la façon de percevoir l'autre, libéré la personne et fait de l'humain un tout.
Ils ont vécu assez longtemps pour faire prolonger leur combat et n'ont pas baisser la garde avant leurs 95 ans. 
Il ya des jours où la coïncidence veut que deux hommes combattants des libertés partent en même temps. Il y a des jours, comme celui-ci, où on peut se trouver des exemples.


mardi 26 février 2013

L'avenir de l'emploi


Vendredi, la ville de Niort et la préfecture signent les premiers contrat d'emploi d'avenir. Une cérémonie de signatures, trois jours après des chiffres du chômage une fois de plus négatifs. Messe républicaine vaudou pour conjurer le mauvais sort ou méthode coué pour se donner du courage dans la lutte contre un fléau quarantenaire? Rien de tout cela et les deux en même temps.
Les contrats d'avenir et les contrats de génération sont deux bonnes idées, plutôt approuvées pour casser la spirale du chômage des jeunes. L'idée, comme à leur époque les emplois jeunes, est de retrouver un cercle vertueux qui, par le travail, compensera les aides d'Etat par la baisse des coûts des accompagnements vers l'emploi.
Cependant, l'élan des années Jospin n'y est pas. Beaucoup souhaiteraient y participer mais trois facteurs jouent contre ces plans. 1) Les emplois d'avenir héritent des conséquences des emplois jeunes, emplois non-prévus mais qui subventionnés se sont créés puis sont devenus indispensables et donc coûteux sur le moyen terme. 2) Ces mêmes contrats sont aussi à la charge, pour une faible partie, des collectivités, soit directement en leur sein, soit dans les associations elles-mêmes subventionnées. Or les collectivités ne savent pas sur quel pied danser quant aux reversements de l'Etat et à la demande qui leur sera faite ou non de réduire leur masse salariale. 3) Les contrats de génération sont la solution post-crise quand les entreprises sont rassurées mais là aucun bout du tunnel à horizon donc une certaine fébrilité.
Le peu sera déjà un mieux mais pour plus, et créer un réel dynamisme d'enrayement, il faudra la confiance. Et là pas de bulle internet en ligne de mire ou de boom immobilier. Pas non plus de grands travaux ou de baby-boom de l'an 2000. Des ingrédients manquent à l'appel dans une Europe morose qui frémit à chaque élection grecque ou italienne.
La confiance est terrassée par une peur tenace, entretenue par ailleurs par le chant des oppositions.
Les contrats d'avenir et de génération sont une chance pour peu que l'on préserve les moyens des employeurs. Le privé a eu sa part, le gouvernement a largement donné en ce sens au MEDEF. Reste à garantir les subsides aux collectivités et, les reins plus solides, elles pourront assurer les arrières et faire fonctionner l'engrenage qui fera tourner l'emploi dans le bon sens.

lundi 25 février 2013

Peut mieux faire


La dernière déclaration de M. Peillon, Ministre de l'éducation nationale, montre qu'en matière d'annonce point trop ne faut.
6 semaines de vacances d'été avec deux zones scolaires. Ok, parlons-en! Mais au moins 4 points prêtent au mieux à sourire au pire à pleurer.
Le premier est le calcul mathématique qui permettra d'arriver à un rythme de 7 semaines entre chaque vacances sachant que ceux qui partiront les premiers en été auront près de dix semaines entre le 15 août et les vacances d'octobre et que ceux donc qui partiront les derniers vers le 15 juillet auront eu les mêmes dix semaines, voire plus dans la figure...Et il est impossible de déplacer les vacances d'octobre où cela mettrait alors les vacances de décembre avant Noël et le 1er de l'an. Mais tout ceci a dû être réfléchi bien sûr. A cela on rajoute les calendriers des examens nationaux qui ne coïncideraient plus et les rentrées du supérieur qui amèneraient des étudiants ayant eu leur bac sur une zone et  poursuivant en IUT sur une autre à avoir à peine 4 semaines pour un job d'été.
Le deuxième est l'aspect familial où on semble ignorer que les familles recomposées puissent exister. On pense peut-être que tout le monde puisse habiter dans la même zone. Une non-prise en compte qui sonne comme un recul face aux réalités de notre société. Ou alors est-ce encore un delta oublié dans l'algorithme mis au point par les conseillers ministériels.
Le troisième est le salaire des enseignants. En ces temps économiquement délicat, sommes-nous vraiment en capacité d'augmenter leur salaire de 10%? En effet, leur traitement est calculé sur 10 mois répartis sur 12. La droite fait d'ailleurs souvent semblant de l'ignorer quand il s'agit d'opposer les fonctionnaires et les salariés du privé, montrant les vilains profs bourrés de vacances. Et là, paf, le Ministre fait semblant d'oublier aussi. Encore un calcul mal emmanché...
Le quatrième point fait lui moins sourire. Derrière un zonage des vacances d'été on voit aussi les groupes touristiques qui ont réussi leur travail. Pour bien faire il ne faudrait aucun zonage sur aucune vacances scolaires, ni en février/avril et donc ni en été. Pour faire passer la pilule on nous parlera emploi. Mais qui part en vacances? Des enfants en difficulté scolaires? Rarement hélas. Et là pour préparer les vacances d'enfants sans difficulté on va augmenter les difficultés des enfants déjà en souffrance.
Un candidat disait que son ennemi n'avait pas de visage et qu'il était la finance. Il semble que la saint Valentin les ait bien rapprochés.


dimanche 24 février 2013



La vidéo de la semaine
(le débit agricole Part IV)


Actualité de la semaine oblige, nous diffusons le reportage de la Nouvelle-République sur la manifestation de jeudi soir lors de l'assemblée générale de la caisse du Crédit agricole Niort-Prahecq.
Hélas, il n'y a pas les images lors de cette même assemblée où la direction a vu l'idée de déménagement rejetée par la salle, sous les discours des élus et les huées des sociétaires.






jeudi 21 février 2013

Jour de carence


Bonne nouvelle que celle de l'abrogation du jour de carence pour les fonctionnaires. Promesse tenue dirons-nous, comme les syndicats qui soulignent cependant que ceci est un pas mais pas encore suffisant pour le pouvoir d'achat des fonctionnaires.
Le MEDEF est horrifié des économies qui s'envolent, 200 millions pour lui et 60 millions selon le ministère. Quelles économies? Celles de fonctionnaires qui se rendent au travail même malades? C'est une façon de voir les choses, pas la nôtre.
Le fond est plus important que la mesure. Nous pouvons voir là une belle distinction entre la droite et la gauche. En effet, la droite avait installé ce jour de carence pour plus de justice envers les salariés du privé, jouant du coup sur l'opposition public-privé pour l'adhésion d'un grand nombre à cette mesure.
La gauche revient dessus, mais devrait aller plus loin et mettre à égalité public et privé, sans jour de carence pour les uns et les autres. Il s'agirait alors d'une véritable avancée sociale, permettant de ne plus opposer les uns et les autres, mais aussi de revenir sur une injustice incompréhensible qui définit qu'être malade n'est pas suffisant, il faut aussi ne pas être payé.
Les syndicats doivent inscrire cette revendication dans leur programme, les politiques doivent s'en saisir.
A contrario, quelqu'un a-t-il calculé le coût induit par les personnes se rendant à leur travail malgré tout, moins productifs et contaminants qui entraînent une expansion des maladies et donc des arrêts potentiels? C'est un delta sûrement non suffisant mais qui, pris en compte, permettrait de connaître les véritables impacts sur la productivité et la sécurité sociale.
Félicitons-nous de ce pas en avant qui peut permettre de remettre en route des avancées sociales.


mercredi 20 février 2013

Le débit agricole (Part III)


Suite des évènements en ce jeudi 21 février. L'assemblée générale de la caisse Charente-Maritime/Deux-Sèvres se tient à l'Espace Tartalin à Aiffres à 18h30.
C'est l'occasion pour nous tous d'aller manifester auprès des salariés pour un maintien des pôles à Niort et Saintes. Nous avons déjà beaucoup dit sur les tenants et aboutissants de cette histoire. Pour ceux qui regardent les publicités à la télévision, on ne peut que sourire jaune en entendant que le Crédit agricole investit l'argent placé dans les régions, pour leur dynamisme. Localement, cette publicité tombe très mal.
La presse a très bien relayé et résumé l'affaire ce matin : La Nouvelle République du 20 février
La mobilisation doit être forte, au-delà des partis politiques et des querelles. Elle doit aussi concerner tous nos concitoyens car un départ de 600 emplois, c'est autant d'emplois induits qui peuvent disparaître, autant d'activités en péril.
Mobilisez autour de vous, non seulement sur le territoire niortais mais aussi, sur les deux départements concernés.
Que cette banque soit à la hauteur de ses publicités comme celle ci-dessous:


Nous disons CHICHE!!!!!!

mardi 19 février 2013

Illusion d'optique médiatique


Prenez un sujet qui touche tout le monde, ou tout du moins l'intéresse. Mettez de la presse écrite papier ou numérique, de la télé et de la radio. Coupez le sujet en fine tranche afin qu'il dure assez longtemps. Faîtes-le bouillir jusqu'à l'étouffée puis attendre jusqu'au pourrissement afin de faire oublier les autres sujets que vous vouliez cacher. Voilà vous avez réussi votre soufflé républicain.
Voilà pourquoi, une fois encore, nous voyons les allocations familiales revenir sur le tapis. Certes le sujet est passionnant dans son opposition entre universalisme et plafonnement, que dans la cavalerie financière de l'Etat. L'Etat donnerait puis en imposant reprendrait pour redonner, puis.... Comme pour la PAJE, les conditions d'attribution ou un échelonnement lié au coefficient sont à étudier. Mais ceci est un leurre. L'économie est très faible, à peine un milliard, par rapport aux coûts pour la mise en oeuvre. Depuis près de 20 ans on nous ressort ce leurre pour détourner la conversation. La gauche a commencé, puis la droite a essayé puis la gauche remet cela.
Mais pourquoi, sachant que c'est pour s'en prendre plein la figure? Parce que dans les rapports de la cour des comptes il s'agit du point qui concerne directement l'Etat. Donc pour protéger les autres sujets, attirons l'attention sur soit, laissons monter la sauce, attendons un peu, puis laissons tomber.
Pendant ce temps-là qu'aurons-nous oublié de lire? Nous aurions lu entre autres les dépenses somptueuses de la SNCF, les politiques salariales d'EDF, de la direction de l'aviation civile, la gestion du CNED, les politiques inutiles de soutien aux débitants de tabac ou le coût prohibitif du nucléaire. Pleins de sujets passionnants mais qui mettraient à dos les syndicats, les mécènes, les copains de promo, les postes de remerciements politiques. Trop tendu pour l'avenir, autant en prendre plein la figure et préserver l'avenir électoral.

Pour lire le rapport

Attention loin de nous de faire du poujadisme, nous sommes bien loin des pressions à l'anglo-saxonnes. Mais nous souhaitons montrer que l'émancipation citoyenne doit passer par une éducation à la presse. Nous sommes abreuvés et gavés en permanence d'images, de mots et de sons. Apprenons la diète médiatique pour prendre un vrai recul.

lundi 18 février 2013

Le choix des mots 


A chaque fois qu'un élu veut s'attaquer à l'utilisation des mots dans notre société, il est attaqué de différentes manières : la moquerie, la priorité, l'incompétence et au mieux l'ignorance.
Mais les mots ont un sens dans notre société, pour preuve l'installation forte d'un politiquement correct qui trouve sa place sur tous les sujets tabous, comme une barrière acceptée pour édulcorer les débats. Le handicap, le racisme, l'homosexualité, le sexe, dans tous ces domaines la bienséance s'est prêtée au jeu de la substitution de terme, à juste titre souvent mais sans secouer les esprits et entraîner des railleries.
Mais lorsque que notre président veut supprimer le mot race de la constitution ou quand une députée, Sandrine Mazetier, veut remplacer le terme d'école maternelle, tout le monde leur tombe dessus. Pourtant, l'usage d'un mot est porteur de sens, l'inscription entraîne une identité, une définition.
Oui, nous pouvons prétendre que le mot race puisse être abroger car il contient dans ce contexte une distinction et est bien loin des valeurs de l'humanisme. On pointe du doigt un mot, mais ce n'est pas comme cela qu'on mettra fin à un mal. On déterre ainsi une des racines qui sert de justificatif à ceux qui, par cette inscription dans la constitution, justifient les différences qu'ils font entre les êtres.
Oui, nous pouvons prétendre que le terme d'école maternelle est désuet et qu'il doit être changé. Sans escalader des grues pour se faire entendre, les pères ont ou doivent prendre leur place dans l'éducation des enfants et le relais scolaire ne doit pas être marqué par une forme sexuée.
Non, il ne s'agit pas de sujets secondaires, car chaque terme utilisé est porteur de structuration sociale donc a des conséquences fortes, parfois aussi importante qu'une loi sur le mariage pour tous. L'usage de  ces termes entraînent une inégalité acceptée.
Nous profitons de ce passage pour parler aussi de la déchristianisation des noms des vacances scolaires. Dans un pays laïc, il est surprenant, malgré les souhaits et les lois de gauche comme de droite (des lois sur l'école sous Mitterrand au discours de Sarkozy) de voir inscrits sur les textes officiels et les calendriers, vacances de Toussaint, Noël et Pâques. D'autres religions et des athées peuplent notre pays. L'usage officiel de terme religieux pour déterminer des périodes annuelles est choquant. Il est temps de rétablir un terminologie adaptée liée aux saisons ou aux mois.
Changer les mots n'est pas changer l'Histoire, mais pour changer l'Histoire il faut trouver les maux.

dimanche 17 février 2013

La vidéo du dimanche


Un premier pas vers le débat qui nous attend en juin. L'Ordre des médecins s'est prononcé, cette semaine, pour "une sédation terminale". Commençons notre réflexion par ce reportage. Ce sujet difficile mérite de se renseigner dès maintenant avant le flot d'information qui noiera l'opinion.







samedi 16 février 2013

Pharmacies en danger


Nous le savons, internet fait partie de notre vie, c'est d'ailleurs par ce moyen que nous vous écrivons. Mais, alors que l'Union européenne a poussé la France à libéraliser la vente par internet de produits vendus sans ordonnance, le Conseil d'Etat vient d'ouvrir le marché à tous ces médicaments cassant la restriction faite pour certaines molécules.
Après la décision du 19 décembre dernier, contrainte rappelons-le par le droit européen, ce nouveau pas  franchi les obstacles restrictifs que le gouvernement avait dressés. La France avait pourtant reculé l'échéance mais de nombreux acheteurs se fournissaient, légalement, dans les pays de l'Union. Plutôt que de revoir à restreindre la vente en Europe, on a préféré l'ouvrir.
Cela peut amorcer un cercle vicieux : 1) La disparition des officines qui souffrent déjà du déremboursement ; 2) Ce même déremboursement a entraîné une auto-médication qui s'accentuera avec la banalisation en ligne ; 3) Un passage moins fréquent chez les médecins et donc une veille plus aléatoire.
Si l'Etat peut y trouver à terme un outil supplémentaire de faire des économies pour notre sécurité sociale, il s'expose à un risque de désertification de notre territoire. Les officines subiront-elles le sort des Virgin mégastore? L'attrait de prix plus bas amènera-t-il des achats en gros par les maisons de retraites et donc la disparition certaines enseignes dans des villages ou petites communes?
L'étape suivante pourrait être celle d'une vente avec ordonnance. Est-ce pour cela que Benoît Hamon, ministre de la consommation, appelle à la prudence sur la décision rendue par le Conseil d'Etat?
Plus que l'aménagement du territoire, ce serait alors notre société qui serait déséquilibrée avec une France du numérique pouvant se soigner et une autre France, non équipée ou non lettrée, qui devra faire des kilomètres ou se priver faute d'accès aux soins.
Notre système médical et hospitalier est déjà mal en point. C'est lui qu'il faut soigner. Ne voyons pas le numérique comme la solution à tout, remettons les rapports humains au centre de notre politique et imposons-là à l'Europe.


vendredi 15 février 2013

Le débit agricole (part II)


Aujourd'hui les élus régionaux à l'unanimité ont voté un voeu contre les déménagements des sièges du crédit agricole de Saintes et de Niort. Pour faire suite à notre article d'hier, nous publions le texte présenté par Pascal Duforestel. Merci à lui, merci à eux.


"Vœux des conseillers régionaux Poitou-Charentes
à l’adresse des délégués et de la Direction
de la Caisse du Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres

Alors que les salariés des sites de Niort et Saintes sont inquiets par la perspective du site unique envisagé en périphérie de La Rochelle, alors que les clients peuvent légitimement s'interroger sur la situation nationale de la banque qui affiche un déficit historique, alors que les élus locaux de tous bords sont de plus en plus nombreux à dénoncer ce projet de déménagement, nous ne pouvons que nous étonner des moyens importants qui sont déployés actuellement par le Crédit Agricole pour communiquer sur "sa proximité" dans les médias régionaux et nationaux.

Alors que viennent de commencer les Assemblées Générales des caisses du Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres, nous invitons les délégués à se saisir de ce sujet préoccupant pour l’avenir de notre territoire. Alors que le Directeur et le Président font la sourde oreille à toutes les inquiétudes énoncées aussi bien par les salariés que par les élus des territoires, nous invitons le Conseil d’Administration de la banque à revenir sur sa décision et à abandonner le projet de site unique."

jeudi 14 février 2013

Le débit agricole


La fermeté et le refus de dialogue avec les collectivités victimes des départs de deux sièges du Crédit agricole (Niort et Saintes) pour en faire un mastodonte sur la Rochelle nous interroge.
Nous croyons toujours, candides que nous sommes, à l'entreprise citoyenne, structurant les territoires, participant à l'équilibre et jouant la proximité. Cette dernière est même un élément publicitaire de sa campagne actuelle. Les mots s'affichent, les actes prouvent bien autre chose. Les collectivités ont appelé le retrait de ce projet avec la même incompréhension tant économique qu'humaine.
Le président du conseil général de Charente-Maritime a trouvé le projet "dommageable et funeste", même si il n'a pas réussi à obtenir l'appui majoritaire sur son département.
Pascal Duforestel, 1er adjoint de Niort et co-président de la communauté d'agglomération avait écrit le communiqué suivant :

CREDIT AGRICOLE : OU EST LE BON SENS ?…



Dans un récent courrier à Geneviève Gaillard, Députée-Maire de Niort, le Ministre de l’économie et des finances, M. Pierre Moscovici, appelle de ses vœux « un dialogue constructif » entre le Crédit Agricole de Charente-Maritime Deux-Sèvres et les collectivités locales concernées par ce qu’il considère pour l’instant comme une « étude de faisabilité » relative au regroupement des sites de Saintes et Niort à La Rochelle. Un rendez-vous est ainsi fixé entre Mme la Députée Maire et Mrs Ménès et Minault, respectivement directeur général et Président du Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres lundi 4 février prochain. Aussi, qu’est-ce qui autorise ces deux responsables à affirmer dans la Nouvelle République du 30 janvier qu’à Niort il n’y a pas de projet d’agglomération alors même qu’ils ne s’y sont pas intéressés durant les dernières années ?Qu’est ce qui autorise ces Messieurs à comparer les coûts d’un bâtiment flambant neuf en périphérie de La Rochelle avec l’équivalent à Niort alors qu’ils n’ont jamais daigné prendre contact avec les responsables, techniques ou politiques, de l’agglomération pour étudier un tel projet sur Niort ?Qu’est ce qui les autorise enfin à parler d’attractivité comparée des territoires ou d’une zone d’activité qui se développe alors qu’ils n’ont jamais pris connaissance du Schéma de Développement Economique et Commercial de la CAN et qu’ils s’aventurent dans une future zone dont ils n’ont jamais dit le coût final, si tant est qu’il le maîtrise tout autant que les expropriations et l’éviction des activités agricoles actuelles ! L’histoire du Crédit Agricole est intimement liée à celle de l’agglomération niortaise…En accompagnant la reconversion du monde agricole à la fin du XIXème siècle suite à la crise du phylloxera, en contribuant à la structuration des nombreuses coopératives qui s’en sont suivies, en participant activement à l’éclosion des premiers fleurons de l’Economie Sociale et Solidaire sur le territoire, en soutenant des milliers d’initiatives sur ce bassin de vie…. le Crédit Agricole, est constitutif du patrimoine de notre terroir.Et même si la coloration mutualiste a perdu des couleurs, même si la crise des subprimes est passée par là, les enjeux internationaux de la grande banque verte ne peuvent faire oublier par exemple le poids qu’un natif de Coulon, Louis Tardy, qui en deviendra Maire, a eu dans la structuration de ce monstre de la bancassurance. Attachés à notre territoire, à son passé tout autant qu’à son avenir, nous ne pouvons ni cautionner ce choix ni la méthode et  demandons aux dirigeants du Crédit Agricole de souscrire à l’orientation du Ministre en échangeant véritablement avec les collectivités concernées plutôt qu’en leur imposant leurs choix et en leur donnant des leçons par presse interposée. 

Le Parti Radical de Gauche des Deux-Sèvres s'associe à ses propos et demande une vision partagée sur le territoire et son aménagement. La Rochelle ne pourra se développer seule. Toute agglomération a besoin d'un réseau serré et fort, d'un équilibre. A l'échelle de la Région, nous devons aussi nous interroger sur l'envie à terme de vouloir travailler avec des acteurs économiques ne répondant pas à nos critères politiques. La solidarité est un acte politique, l'économique ne peut imposer sa vision en faisant fi des habitants.





mardi 12 février 2013

Des travailleurs oubliés


Certes les personnes incarcérées en France ont commis des méfaits méritant des peines à la mesure de leurs actes. Cependant, hors la loi ne doit pas vouloir dire hors du droit. Ces salariés représentent une main d'oeuvre peu chère et pourtant pour des entreprises gagnant de l'argent grâce à eux.
Nous relayons, aujourd'hui, le communiqué de presse à cet effet des JRG, Jeunes Radicaux de Gauche, qui mettent le doigt sur le droit. Merci à eux.
Pour les connaître mieux, rendez-vous sur leur site Cliquez ici



"A l'occasion le 8 mars, d'une décision du conseil des prud'hommes de Paris qui s'est prononcé en faveur d'une détenue pour l'application du droit du travail en prison, les Jeunes Radicaux de Gauche (JRG) expriment leur opposition aux règles actuelles s'appliquant aux travailleurs détenus dans les prisons françaises.
 Les règles actuelles en la matière sont fixées par le Code de Procédure pénale qui indique que les relations de travail des personnes incarcérées ne font pas l'objet d'un contrat de travail. Les 17 500 détenus travaillant derrière les barreaux en France acceptent un acte d'engagement fixant la rémunération en indiquant la base horaire et les cotisations sociales afférentes, disposition entrée en vigueur uniquement depuis 2009 et signée avec la direction de l'établissement pénitentiaire. Un décret fixe également un revenu horaire minimum basé sur un pourcentage du SMIC (4 à 6 euros brut de l'heure actuellement). Cependant dans son rapport annuel de 2011, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté indique que le cadre juridique des rémunérations reste encore souvent inappliqué, tout comme les temps de pause, et pointe des cadences de travail souvent élevées.
Ces conditions de travail, dénoncées par l'Observatoire international des prisons, et s'opposant aux principes d'équité entre citoyens, doivent être revues. Les personnes détenues doivent effectuer leur peine, juste leur peine, rien que leur peine. Il n'est nul besoin de leur réserver un traitement allant à l'encontre des droits économiques et sociaux.
Ainsi les JRG demandent au gouvernement de lancer un travail de refonte des droits applicables aux travailleurs incarcérés en accord avec le droit du travail français."

dimanche 10 février 2013

La vidéo du dimanche


Comme tous les dimanches, nous choisirons une vidéo représentant nos valeurs. Là, actualité oblige, la jolie compilation de 5mn de Christiane Taubira réalisée par Libération.





Cliquer ici pour 5 mn de Christiane Taubira

samedi 9 février 2013

Contrôlons les marchés!!!!


L'"affaire Findus" de ce jour, et l'imbroglio de viande déversée de Roumanie avec du cheval au lieu de boeuf pour une viande dite d'origine française, doublement sous-traitée, laisse songeur. Pas de ces songes qui permettent à chacun de dormir sur ses deux oreilles, non celui qui réveille d'effroi en pleine nuit. Une surprise? Non une confirmation de l'état d'un commerce mondialisé ou les simples règles s'effacent à coup de finances.
Les marchés s'assoient sur les règles, essorent les pays quand ils explosent leurs bulles spéculatives et menacent l'équilibre à chaque trader qui manipule des milliards. Qu'on déplace des denrées ou des billets, la loi des marchés ressemblent de plus en plus à un remake d'un film noir sur le Chicago des années 1920.
Les pays, qu'ils soient du Nord ou du Sud, sont contraints de suivre des lobbys qui, hors frontière deviennent hors juridiction. Et au final, les dettes que nous épongeons, fruit de manipulation monétique hasardeuse, sont payées par les peuples.
L'ennemi avait été pointé lors de la campagne présidentielle. Mais il ne suffit pas de montrer du doigt, il faut aussi armer la main. Plus que la France, l'Europe et aussi les organisation mondiale comme le FMI et l'OMC doivent équiper les territoires de dispositifs lourds contre les abus, les malversations et autres crimes.
Jusqu'à quand pourrons-nous admettre qu'une poignée étrangle la majorité, que cette main se referme et qu'au lieu de la desserrer on lui met une montre en or au poignet? Jusqu'à quand autoriserons-nous de nous faire noter par des agences aux orientations politiques clairement à droite et qui ne souhaitent qu'une hégémonie du capital sans se soucier des habitants?
De plus, c'est le pouvoir politique qui se retrouve affaibli, mis de côté, ignoré, bafoué...Nous avons besoin d'un état fort se dotant d'un appareil juridique et judiciaire efficient obligeant tout le monde aux mêmes lois. C'est une question d'équité pour les entrepreneurs citoyens qui jouent le jeu, de justice pour ne pas laisser impunis les méfaits et en éviter de nouveaux, de solidarité pour ne pas que les impôts de nos concitoyens voire notre dette ne payent les trous béants laissés dans les friches du capitalisme sauvage.

jeudi 7 février 2013

Le cumul des mandats, recul sur une avancée


Les rumeurs parfois se concrétisent et le report de la révision constitutionnelle pour un non-cumul des mandats de 2014 à 2017 est dommageable.
Autant la demande faite aux parlementaires de la majorité de choisir entre leurs mandats dès l'automne dernier était une hérésie, autant ce recul est un acte lourd quant à la défiance que les citoyens pourraient avoir envers le pouvoir.
Le candidat à la présidentielle en avait fait un axe fort de sa réforme des institutions. Le même, mais désormais président, avait réaffirmé sa volonté en janvier dernier.
Nous ne pouvions souscrire à la demande de choix quasi imposée ou contractualisée que l'ancienne secrétaire du parti socialiste avait demandé à ses élus. La droite n'aurait pas fait de même et aurait récolté les fruits de cette mise à plat brouillonne. Nombre d'électeurs aiment leur sénateur ou député maire, les démissionnaires auraient laissé un vide soit municipal soit législatif et pour ce dernier cas avec élections à la clé et un risque pour la majorité.
Notre fédération a toujours soutenu le non-cumul, même local. Certes notre parti n'y est pas favorable dans sa majorité mais il est assez libre pour nous laisser faire nos choix et nous exprimer à ce sujet.
Nous souhaitons une loi, rapidement, mais en attendant celle-ci nous ne jetons pas le haro sur les actuels détenteurs de multiples mandats. Ils sont issus du vote, du choix de leur parti et ont souvent été salués par les victoires qu'ils ont obtenues ou les territoires qu'ils ont conquis.
Le non-cumul doit devenir une règle, doit se préparer, pour un véritable renouvellement des acteurs politiques. Ce non-cumul doit aussi être vu dans le temps, avec deux ou trois mandats consécutifs, pas plus. Mais comme pour tout changement, comme la loi sur la parité, il faut préparer des femmes et des hommes à pouvoir exercer ces mandats. Les démissions d'octobre auraient été prématurées, une révision constitutionnelle en 2017 est trop éloignée.

mercredi 6 février 2013

Droit de vote des étrangers aux élections locales


Le 31 janvier 2013, Jean-Michel Baylet, président du Parti Radical de Gauche publiait le communiqué suivant :

"Le Parti Radical de Gauche est de longue date engagé aux côtés des étrangers non communautaires s’agissant de la reconnaissance d’un droit de vote et d’éligibilité aux élections locales.En 1999, nous proposions une loi constitutionnelle en ce sens ! Il se réjouit donc de l’initiative du gouvernement ce jour en ce sens puisqu’il ne s’agit finalement que de rattraper le retard pris sur le sujet : des dizaines de pays dans le monde, et en Europe, reconnaissent ce droit comme acquis depuis des années. C’est la suite logique et légitime du mouvement de mondialisation, et de dialogue entre peuples et cultures qui marque notre époque.
Les peurs de la droite sont encore irraisonnées et irrationnelles, discriminantes et réductrices. Les "étrangers non communautaires" pour les radicaux, et pour tous, c’est en termes simples des voisins, des amis, des camarades de classe, des collègues de travail... rien qui puisse nous effrayer. Le Parti Radical de Gauche, au Parlement et localement, travaille activement au débat national qui s’engage sur le sujet et à la réunion d’une majorité des 3/5ème au Congrès."


Là-aussi, le débat de fond doit avoir lieu face à une droite versatile qui regrette un président sorti qui en prélude de campagne semblait évoluer dans cette direction. Comme pour le mariage pour tous, aurons-nous une droite grognon face à une évolution de notre société évidente? 
La société française, là-encore, doit progresser dans les fondements de l'égalité. Un étranger en situation régulière, travaillant, payant ses taxes et impôts, élevant ses enfants sous le drapeau de la République, adhérant à nos droits et devoirs, doit pouvoir participer à notre vie publique. Pourquoi l'en exclure? N'est-ce pas la meilleure façon pour notre pays d'enrichir sa société, de redorer la République, en faisant partager la démocratie et donc modéliser le vote? 
Les personnes sur notre sol et souhaitant y rester seront des citoyens acteurs. Ceux qui souhaiteront ou pourront retourner dans leur pays exporteront le modèle démocratique. Comme pour le mariage, la peur de l'autre, les peurs qui ont engendré les haines sont tenaces. La gauche au pouvoir a le devoir de faire avancer ce dossier, il s'agit d'un véritable enjeu de civilisation pour notre avenir et l'équilibre de la nation.


mardi 5 février 2013

Les clés du commerce et de l'artisanat


Le Parti Radical de Gauche compte aussi, parmi les ministres du gouvernement, Sylvia Pinel, Ministre de l'artisanat, du commerce et du tourisme.

Certes, moins médiatiques, en ces temps de débats parlementaires, les discours volontaristes de la ministre la semaine dernière sur le commerce de proximité et la taxation du e-commerce, ainsi que le pacte artisanat, démontrent un travail sur tous les fronts du gouvernement.
Certains esprits chagrins disant que l'Etat se soucie trop des débats de sociétés, trouveront ici que l'emploi reste une priorité. 
N'oublions pas que ces deux secteurs sont créateurs d'emplois, mais qu'ils ont longtemps été aussi les laissés pour compte d'une attention sociale de l'Etat. La crise touche de plein fouet les commerces de proximité et l'artisanat. 
Le e-commerce et les centres commerces continuent de prospérer ou de fleurir. Tant mieux pour ces derniers mais des balises doivent être mise en place pour un équilibre du territoire et pour un accès à toutes les populations.
L'artisanat ne cesse de muer mais le vieillissement de sa population active, sa fragilité et son appauvrissement inquiètent. Là encore, il y a ceux qui souffrent et ceux qui se développent. Le tissu doit être maintenu tant pour l'emploi qu'il représente (3 millions de personnes) que pour le savoir faire qu'il transmet. 
Ci dessous, les mesures présentées fin janvier 2013 :




lundi 4 février 2013

Rythmes scolaires, en profiter pour aller plus loin


On pourrait faire dans la distribution de bons points et de mauvais points. Chaque promesse tenue a son revers de médaille. Ici le côté pile est un retour souhaité et souhaitable aux 4,5 jours, conformément au mieux pour l'élève. La raison a repris ses droits. Le côté face reste le recul face aux vacances scolaires, considérées pourtant, elles-aussi, comme un mauvais rythme tant dans leur répartition que dans leur durée. Les lobbys ont réussi leur coup. Le terme réforme semble donc exagéré.
Mais l'intention y est, louable et déterminée. M. Peillon nous promet même de s'attaquer aux collèges et lycées.

Si la fond y est presque, beaucoup s'interroge sur la forme. Trop tôt, pas assez de concertation, le coût pour les collectivités, les horaires flous. Cela mérite un passage en revue. Tout d'abord, le temps d'application : plus tard aurait été considéré comme un recul, sachant que la réforme était annoncée dans le programme du candidat dès le départ. La concertation : beaucoup de protagonistes ont été écoutés, des concessions ont été faites comme le choix entre 2013 et 2014, les sommes allouées pour le lancement, peut-être une prime pour les enseignants. Le coût pour les collectivités : certes cela a un coût mais il n'en demeure pas moins que l'éducation est une compétence partagée et qu'une telle réforme oblige aussi à orienter les budgets vers leur compétence première et créer des temps pour l'éducation populaire, la culture, le sport pour tous sur des temps périscolaires. Les horaires flous : le cadre de la loi s'est peaufiné, tardivement certes, mais on commence (enfin?) a y voir clair.

Nous devons cependant aller encore plus loin. Outre les vacances scolaires ci-dessus citées, le gouvernement doit s'attaquer à des fondements ayant subis de nombreux hésitations : 1) l'abrogation des devoirs et des évaluations (pourtant prévue au départ); 2) mettre à plat les compétences enseignées et la façon de les enseigner avec un retour aux savoirs de bases comme le français qui a perdu des centaines d'heures d'enseignement en 15 ans ; 3) La place des membres de la communauté éducative en revalorisant les enseignants, en faisant participer les familles et en replaçant l'élève au centre du système éducatif.


temps_scolaire

dimanche 3 février 2013

Mariage pour tous


Merci Mme la Ministre de porter aussi haut les valeurs de la République.
Retrouvez l'intégralité du discours de Christiane Taubira à l'Assemblée Nationale. Tout est dit.




Nouveau sur la toile


Le Parti Radical de Gauche des Deux-Sèvres a souhaité créer ce blog afin de permettre de mieux se connaître. Nous en publiant des articles d'idées et d'actualités. Vous en commentant les dits articles. Ce blog se veut, sans autre prétention, être un outil de dialogue et d'expression.
Nous ne souhaitons pas en faire un lieu de bataille, mais un espace démocratique.
Par avance merci pour vos commentaires à venir.

La fédération du PRG79