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samedi 16 mars 2013

Instinct primaire 

(à lire en pensant à la voix de Claude Pieplu dans les shadocks)

Quand un mois de mars arrive, l'homo politicus se sent titillé, il éprouve le besoin de sortir des bois. Le printemps, non, le mois de mars est celui de nombreuses élections auxquelles il peut prétendre. Qu'il soit de quelque couleur politique que ce soit, ses arguments sont toujours les mêmes : se positionner à temps.
Souvent, cet homo politicus semble faire un coming out, or cela est toujours une semi surprise tant il est vrai que dans ses déclarations, ses actions, ses représentations, les choses semblaient déjà inscrites. Il ne fait que confirmer ce que tout le monde pensait mais l'homo politicus voulait être le premier à le dire.
Ce qui n'est pas simple, c'est quand plusieurs homo politicus veulent être les premiers en même temps. Là il y toujours un homo politicus pas content, qui dit qu'il aurait été le premier si l'autre ne l'avait pas dit avant.
Bref, en général ces homo politicus, on l'aura compris, ne sont pas vraiment les premiers puisque si ils l'étaient il ne le diraient pas si haut et si tôt. En fait, ils veulent être premiers à la place de celui qui est déjà en place. Donc souvent ils veulent être les premiers à dire qu'ils sont pas contents de celui qui a la place...
Donc l'homo politicus provoque en premier pour que celui, qui a la place qu'il veut, parle. L'impatience est le pire ennemi de l'homo politicus. Mais il se dit qu'en parlant le premier, il ne sera pas dans les derniers choisis si il n'est pas retenu pour être premier.
Mais attention, souvent, l'homo politicus dit qu'il veut être premier là alors qu'en fait il veut être premier ailleurs.
Sachant que les autres qui ne sont pas en place ne veulent pas être dans les derniers mais dans les premiers, tout le monde veut parler en premier.
Au bout de quelques temps, tout les derniers ont parlé en premier...puis vient l'été...On aura oublié qui a parlé en premier. Et n'oublions pas que c'est le dernier qui a parlé qui a raison...

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