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samedi 30 mars 2013


MERDRE!!!!! 


Le mot a toute sa place, tant des circonstances ubuesques ont entraîné le retrait de la proposition de loi sur la recherche sur l'embryon proposée par le groupe radical, jeudi à l'Assemblée.
En décembre dernier, le Sénat avait adopté cette loi ouvrant les possibilités de recherche sur l'embryon humain. Depuis 10 ans des allers-retours de possibles ou non de faire ce type de recherche donnait le tournis aux chercheurs, aux politiques et aux polémistes. Le sujet peut, en effet, effrayer et jeter de facto le doute sur les intentions.
La loi en tant que telle est un passage d'une possibilité de recherche par dérogations à un système encadré, plus souple mais tout aussi rigoureux. La visée doit être médicale, ne concerner que des embryons humains, être pertinent et dans le respect des garanties éthiques. De plus ne sont concernées que les embryons surnuméraires donc congelés.
La loi fut présentée jeudi. Fortement motionée et amendée, elle demandait des débats longs. Le PRG ne bénéficiant que de cette journée pour présenter sa loi, devait se préparer à une longue nuit. Or, contre toute attente, les débats furent clos vers 1h du matin sans attendre la fin des débats et études des amendements, perdus depuis 2h dans des procédures complexes.
Le texte est repoussé aux calendes grecques et les radicaux ne pourront le porter de suite. Le pire n'est pas que dans le fond mais aussi dans la forme.
Le groupe PRG a quitté l'assemblée. Les Verts ont suivi et des députés socialistes ont demandé la possibilité de remettre le loi devant l'assemblée.
Le PRG79 est solidaire de son groupe parlementaire, tant sur le fond de la loi que sur l'affront ressenti.  Nous reprenons les propos du président du groupe radical à l'assemblée, Roger-Gérard Schwartzenberg, avant de partir :

"Nous sommes empêchés de légiférer et d'exercer le droit à légiférer et nous devons en tirer les conséquences, nous ne pouvons pas continuer à siéger dans des conditions parfaitement artificielles, illégitimes et inconstitutionnelles".

Pour la recherche et l'excellence française nous ne pouvons encore une fois ne dire que merdre!

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