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mardi 5 mars 2013

Le débit agricole (part V)


Lors de la manifestation d'élus et de citoyens du 21 février, un cadre régional de la caisse commentait en coulisse notre action. Il était très précautionneux, se demandait si il n'y aurait pas de débordements. S'inquiétait des discours des uns ou des autres, de la réaction de la salle. Il furetait dans les coulisses, captant, à l'oreille, les commentaires et essayant de savoir ce qui pouvait se passer ensuite. Lorsqu'il était interpellé par un élu, il défendait sa paroisse en disant qu'ils savaient ce qu'ils faisaient, que ce sont des banquiers, qu'ils savaient compter. Les résultats de la banque, et le déficit, montre qu'un coup de main pour faire des économies n'est parfois pas un luxe. Il rajoutait ensuite, que le déploiement du siège allait favoriser l'emploi car il y aurait plus de salariés et de caisses déployées sur les territoires. Exactement l'inverse de l'annonce nationale quelques jours après...
Alors qui croire? Nous aussi nous savons compter. Et depuis le 4 mars, nous comptons une collectivité de plus qui, à l'unanimité a voté contre le projet de concentration dur Dompierre en Charente-Maritime. Le conseil général des Deux-Sèvres a, en effet, dit non (voir ici Nouvelle République). Dont acte, après la ville de Niort, la communauté d'agglomération, la région Poitou-Charentes, la prise de position de Dominique Bussereau.
Il est peut-être temps pour les dirigeants de faire marche arrière sans honte aucune. La communauté d'agglomération de Niort a tendu la main pour trouver des solutions économiques pour cette banque qui parle tant de proximité. Le bon sens a de l'avenir, prouvez-le!

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