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mardi 11 juin 2013

Rien ne peut être gratuit



La droite niortaise ment, de nouveau, dans les quotidiens d'aujourd'hui. Elle se fait un buzz en reniant ce qu'elle dénonce depuis 5 ans ; elle parle de gratuité là où il faut entendre accès ; elle parle de programme municipal dans une compétence territoriale...
Le bus gratuit? C'est quoi gratuit? Rien n'est gratuit. La culture n'est pas gratuite, les routes ne sont pas gratuites, les écoles ne sont pas gratuites. Rien n'est gratuit. Tout est payant, tout! L'impôt permet un accès solidaire en pondérant les prix du bus selon les revenus, le statut ou l'âge. Il donne un accès à la culture pour tous mais pas une gratuité, un accès car le vote de l'impôt et les choix l'ont permis. Il offre des tarifs solidaires dans les écoles. Il ouvre des possibles via le CCAS. 
L'impôt est cher mais il permet cela. Le coût d'un service est pondéré mais le choix a été fait que l'usager paie. Ainsi les parkings sont payants car la personne âgée, (par exemple, pour faire de la propagande de droite) qui n'a plus de voiture et prend le bus ne doit pas payer pour le service présent dont elle ne bénéficie pas. 
Le bus ne sera jamais gratuit. En plus la droite ne veut pas voter pour le transport en site propre qui permet une meilleure irrigation des trajets et accès. Ils votent contre l'augmentation de la taxe transport. Ils se font prendre en photo dans un bus gratuit qu'ils ont dénoncé en début de mandat. Comment financeraient-ils leur mesure au niveau de la CAN, rappelons-le quand même...?
En conseil municipal pareil : non aux impôts mais il faut faire ceci et cela. Donc on enlève quoi? Pas de réponse car pas de programme. 
Aux dernières législatives et cantonales nous avions eu droit des accusations sans programme pour des municipales. Pour les municipales, nous avons le droit à une proposition pour l'agglomération. Quand la  droite va-t-elle réviser sa leçon sur les compétences? Faire exprès de noyer le non-programme dans la confusion des territoires n'est pas constructif. Mais n'est pas là le but et l'enjeu quand on ne sait plus quoi dénoncer mais surtout quoi proposer.
Demain verrons-nous l'opposition assise derrière une crotte de chien, pointant un nid de poule ou encore pleurant le ravalement d'une église? Nous pouvons nous attendre au pire. 
Seule satisfaction, ils auront pris le bus au moins une fois durant ce mandat...ridicules comme un Raffarin dans le métro...


dimanche 9 juin 2013

La vidéo de la semaine



Merci les Guignols! Beaucoup de choses sont dites dans ce sketch. Et cela suffit hélas...


mardi 21 mai 2013

Défendre notre langue


Merde, en bon français, juron inimitable que je ne remplacerais certes pas pour un shit so british.
Bien sûr on nous surine que dans nombre d'écoles on instruit déjà nos étudiants dans la langue d'Adam Smith (dans celle de Shakespeare j'aurais hésité), qu'il est franchouillard de vouloir défendre notre langue dans un monde globalisé (en bon anglais traduit), qu'il faut vivre avec son temps bon sang de bon sang!!!!
Alignons alors nos universités aux écoles à fric qui utilisent l'anglais comme label rouge! Ignorons et continuons à faire ignorer que le Français est la langue officielle avec l'anglais de l'ONU, des Jeux Olympiques et de l'Union Européenne! Faute de vrai ministre à la francophonie, envoyons paître les 200 millions de personnes parlant notre langue.
La langue anglaise est certes la langue dite "universelle", elle doit être enseignée et plus encore dans nos formations. Mais au regard du niveau scolaire de nos enfants, adolescents et étudiants permettez-nous de préférer qu'ils sachent correctement leur langue maternelle. De plus être bilingue est formateur d'esprit.
Une langue est une tournure d'esprit, une conception de société, une façon de voir le monde. Est-il souhaité une mondialisation des pensées, une modélisation des comportements?
Aujourd'hui Vincent Peillon défend un renforcement de l'enseignement des langues régionales. Anticipe-t-il déjà l'avenir du Français?
Nous taquinons mais le calendrier est joueur entre des propos ministériels ce matin et l'examen du texte sur l'enseignement de l'anglais demain.
Si nous espérons conquérir le monde en apprenant la langue des puissants (rappelons que nous sommes quand même 5ème puissance mondiale avec une si petite prose...), si nous espérons donc et bien mettons nous au mandarin, les universités en sont déjà peuplées...



lundi 20 mai 2013

La vidéo de la semaine


Discours de Christiane Taubira en l'honneur de Jean Moulin lors d'une cérémonie à Istres.
Tout est dit, radicalement!


Et si c'était à refaire...


Reviendrions-nous sur ce lundi de Pentecôte? L'avons-nous même promis? Nous sommes passés d'une journée sèche enlevée, depuis 2008, à une journée lissée sur l'année, offerte pour les personnes âgées et personnes handicapées. Cette manne finance les structures d'accueil et d'aides depuis près de 10 ans.
Générosité forcée certes mais solidarité d'Etat. Une retour à la corvée moyen-âgeuse pour certains, nécessité absolue pour d'autres. D'ailleurs cette journée de solidarité rapporte tout de même 2,5 milliards d'Euros. Ce n'est pas une paille dans un contexte difficile et une augmentation croissante de la population dépendante.
Cependant la solidarité doit être totale. Jusqu'à présent, seuls les fonctionnaires et salariés du privé participent cette mesure. Depuis le 1er avril de cette année, les retraités imposables sont prélevés de 0,3% de leurs pensions pour financer la Contribution Solidarité Autonomie. Demain, le gouvernement envisage un élargissement aux professions libérales, artisans et agriculteurs.  La mesure semble déjà affoler les corporatismes. Il est vrai que Jean-Pierre Raffarin avait laissé cela de côté à l'époque pour ne pas se mettre à dos une partie de son électorat.
La contribution doit être élargie. Comme l'avait dit M. Raffarin, ce n'est pas une taxe supplémentaire mais un acte de solidarité. Vigilance aussi, il est anormal que des collectivités prennent en charge cette journée et l'offrent à leurs employés. Les habitants de la ville paient deux fois, une fois par leur fruit de leur travail, une fois par l'impôt.
Tout le monde doit participer, en toute égalité, n'en déplaise à certains....


dimanche 19 mai 2013

Le film de la semaine : Le Bon, la Brute et le Truand


Nouvelle rubrique inaugurée cette semaine. Un film, une semaine ou comment illustrer la vie politique locale et nationale en partant d'un titre.

Semaine tout en contraste. Dans le rôle du Bon, François Hollande a fait une conférence de presse plutôt offensive et honnête. Ce dernier point, si original dans le paysage politique, n'arrive pas à faire mouche. On le disait stratège, il ne l'est pas assez sûrement car il préfère l'affrontement sur les retraites au louvoiement, l'impopularité au culte de la personne. N'en déplaise à droite comme à gauche. Mais le vrai bon point de cette semaine est la promulgation de la loi permettant à tout à chacun de se marier. Malgré la récession économique, nous eûmes une ascension humaine. Attention dans le film, le Bon ne l'est pas tant que cela...
La Brute encore et toujours dans le football hélas. Mais avec ce sport à fric, gangréné par le capitalisme, nous ne sommes que dans l'une des conséquences de son Bling Bling. A force de faire baver devant une vitrine pleine d'argent on se prend un pavé. Le ministre en cause? 1800 policiers pour assurer l'ordre. Que faut-il de plus? L'armée? Quelle image pour tous à contre-courant du travail mené par des bénévoles dans tout le pays en quête d'exemplarité pour aider les jeunes.
Le Truand est local. Certains auront vu, quelques heures seulement et heureusement, un sondage organisé par un journal local pour les prochaines échéances socialistes pour élire leur candidat aux municipales. Ce type de sondage n'étant pas digne de journaliste, on peut se dire qu'il fut sûrement sorti d'un esprit sous l'emprise de la mode de l'effet buzz. les hebdomadaires nous ont habitué aux unes people ou racoleuses, la presse locale cherche l'angle pour faire vendre. Si on partait du postulat qu'un sondage est légitime, il faut au moins qu'il soit fait dans les règles de l'art : un panel adéquat, un nombre suffisant, une certitude géographique des sondés...De plus il faut être sûr que les personnes présentées soient candidates.


dimanche 12 mai 2013

La vidéo de la semaine


Le 10 mai, journée de l'abolition de l'esclavage, François Hollande fit un beau discours. C'est sans nul doute la vidéo de cette semaine très "fériée".
Il était accompagné de Christiane Taubira qui s'était illustrée le 23 mai 2001 par sa loi faisant de l'esclavage un crime contre l'humanité. La Ministre de la justice s'est exprimée aujourd'hui pour une politique foncière en faveur des descendants des esclaves. Un compromis pour aller dans le sens des associations qui réclament des réparations et ne pas dédire le Président de la République qui ne pense pas que cela soit une bonne réponse.



lundi 6 mai 2013

La vidéo de la semaine


Alors que certains aspirent aux votes ou au trône de premier ministre, alors que l'impatience exacerbée devient un outil de communication et de course politique comme la peur de la pénurie dans la société de consommation, nous renouvelons notre confiance à François Hollande un an après son élection.
Nous n'avons pas besoin de l'incompétence  de Jean-Luc Mélenchon, qui, ministre sous Jospin, voulait faire rentrer le MEDEF dans les instances de l'éducation nationale. Nous avons besoin des forces de gauche, toutes les forces mais historiques, pas inventées pour l'onanisme politique d'un seul homme qui a perdu un secrétariat de parti voici quelques années.
Bon anniversaire dans une famille divisée où la notion de devoir laisse la place à l'individualité sous couvert d'amour du peuple, mot qu'ils ont à la bouche alors qu'ils ne savent pas qui il est, bobos en recherche de bonne conscience.
Laissez monter la vague bleu marine, vous n'en êtes pas le sécateur mais le tuteur, vous n'en êtes pas le désherbant mais l'engrais!


mardi 30 avril 2013

mercredi 24 avril 2013

Mariage pour tous : entre amour et haine


L'amour a gagné la bataille de l'égalité. Enfin! Et d'un débat passionné où l'on pouvait rire de voir des gauchistes défendre l'institution bourgeoise qu'est le mariage, nous sommes passés à l'effroi. Celui de la parole libérée des extrémistes de tous poils qui, non contents de casser de l'étranger, n'hésitaient plus à se faire du pédé, en pourchassant des journalistes, promettant du sang, pressurant les ministres, les parlementaires et menaçant de mort. Manquait plus qu'à remettre madame aux fourneaux, les petits chez les scouts et les juifs avec une étoile et nous voilà revenu au bon temps du maréchal. A quelques semaines de la fête des mères et pères, quels symboles!
Le plus inquiétant n'est pas forcément le visage honteux de la France qui se réveille au sortir de la messe en latin ou du bloc d'extrême-droite, non le plus honteux est la droite parlementaire jouant avec le feu, celui de la non-condamnation ou a minima des paroles ou actes violents. Le Pen récupère les fruits de l'UMP collaborationniste. Certes, l'UMP n'avait pas à voter la loi si il ne le souhaitait pas, mais son absence d'union nationale pour attaquer les dérives de propos, des actes, des menaces. Nous avons eu une droite honteuse.
Et il y a eu la droite qui ne dit rien, comme en Deux-Sèvres où des candidats futurs de droite n'ont mots dits pour élargir ou ne pas perdre d'électorat, car parler c'est s'engager et s'engager c'est faire preuve de courage.
Nous avons envie nous de garder l'image d'une victoire de civilisation. Nous pensons aussi à tous ces hommes et ces femmes qui ont caché et cachent encore leur sexualité par peur du regard ou de la haine, et qui parfois ont préféré ne plus vivre.
Cette loi égalitaire permet de déclarer son amour publiquement. Mais la haine que nous avons observé réfrénera sûrement ceux qui auraient voulu vivre sans avoir peur.


dimanche 21 avril 2013

La vidéo de la semaine


De circonstance et sans regret pour une première ministre britannique à qui nous devons le pire et le pire. Son modèle politique est une dictature à visage caché, son action économique nous la payons actuellement car c'est ce modèle qui s'écroule aujourd'hui.
Tout le monde a fait passer les vidéos de Renaud chantant Miss Maggie. On ne peut faire mieux.


jeudi 18 avril 2013

Mariage pour tous : Fiers d'être Niortais


80 ans après, nous avons l'impression de revenir aux ligues d'extrême-droite qui manifestaient contre la République en 1934. Les anti-mariage pour tous sont outrés de ne pas être entendus. Nous, nous sommes outrés de leur négation de la démocratie.
L'accélération de l'étude de la loi à l'Assemblée n'est pas un mépris mais un constat. Après la première lecture et le vote "pour" des députés, après le vote "pour" du Sénat, la non-contestation n'amène pas de doute et donc de nouveaux longs débats, c'est ainsi et c'est normal.
Les manifestants d'hier à Niort se rassemblaient car ils ne se sentent pas écoutés. Ils le sont mais la rue ne fait pas la loi. L'exécutif a été élu en connaissance de cause sur le passage de cette loi, les élections ont donné la majorité, dont acte. Un référendum aurait été souhaitable si l'exécutif avait avancé masqué, mais là les urnes ont déjà parlé.
La droite joue avec le feu en attisant ou en laissant faire, l'histoire jugera.
A Niort, la municipalité loge, à partir de mai, la LGBT et SOS Homophobie au centre Du Guesclin. Dans un souci d'éducation populaire, fonction principale de ce lieu, ces associations pourront accueillir toutes personnes qui le souhaite par la tenue de permanence, informer les citoyens et former ses bénévoles ou acteurs du territoire.
Prévu avant l'extrèmisation des anti mariages, cet accueil semble de plus en plus nécessaire pour lutter contre l'obscurantisme. Les antis, au départ, ne se disaient pas anti-homo. Les attaques, les propos, les dégradations qui se multiplient montrent leur vrais visages et donc le besoin pour les associations d'avoir un lieu pour exister. Ceci sera le relais et complément nécessaire des actions mises en place par l'Etat comme le poste créé, à la rentrée, par le Rectorat de Poitiers pour lutter contre l'homophobie dans les établissements scolaires.
Nous sommes fiers d'accueillir ces deux associations, fiers de permettre à tous de pouvoir vivre et s'exprimer, fiers bientôt de pouvoir marier tout à chacun qui s'aime.



samedi 13 avril 2013

Les vidéos de la semaine


Deux vidéos de Christiane Taubira au Sénat, pour l'ouverture et la clôture des débats. En ces temps où les intégrismes s'agitent et osent se réfugier derrière la démocratie, qu'ils écoutent bien les paroles bienveillantes, apaisantes et républicaines de notre ministre.


Ouverture des débats le 4 avril 2013


Clôture des débats le 12 avril 2013



vendredi 12 avril 2013

Label rouge



Le Centre national d'art photographique de Niort ouvre officiellement ses portes ce week-end. 4ème label culturel pour la ville après celui de la Scène nationale, la Scène musiques actuelles et le Centre national des arts de la rue. 4 label dont 3 obtenus sous le mandat de cette majorité sous l'égide de l'adjoint à la culture. Un carré d'as qui ne doit pas faire oublier les autres cartes dans le jeu : création d'un service culture, Pilori, Les divers festivals initiés ou soutenus (Takavoir, 5ème mur, Envie urbaine, Nouvelles scènes), les conventions avec les compagnies professionnelles, le 3A, la structuration de l'emploi, et on en oublie au moins le double...
Hommage? Non! Félicitations! Un hommage c'est post mortem, les félicitations sont une invitation à poursuivre.
L'adjoint à la culture, Nicolas Marjault, a marqué la ville de son empreinte. Ses choix sont respectables et à saluer. Nous les avons tous suivis même si nous n'étions pas forcément d'accord avec tous mais par respect et union nous les avons votés. Nous aurions eu tort pour certains et raison pour d'autres mais la ville, c'est sûr, a connu sûrement dans ce domaine sa plus grande mutation car le choix fut et est resté prioritaire. Mais ce choix, c'est vrai, a empiété sur d'autres domaines mais c'est aussi cela le courage en politique et le respect du vote des électeurs.
Mais le géant a des pieds d'argiles car un mandat suffit à détruire ce qu'un autre a construit. Il faut consolider l'existant mais surtout imprégner celui-ci dans l'ensemble de la population, mettre en oeuvre une mixité sociale forte dans les activités.
Beaucoup de structures oeuvrent déjà en ce sens, la prochaine majorité municipale devra donner les moyens de ces passerelles. Le 4ème label a déjà donné rendez-vous à de nombreux relais pour faire de la photographie un lien social. L'exemple du Pilori, ou les participations lors des activités périscolaires sont autant d'avenirs possibles pour des générations émancipées.
Autant la présentation de rentrée des 4 labels était bien loin de ce qu'est la politique municipale, autant les actions façonnent un avenir meilleur. Autant la diffusion gratuite pour tous est un modèle discutable, autant la possibilité de créer gratuitement pour tous et d'être valorisé ne l'est pas.
Il est toujours important de dire quand le travail est bien fait et pour cela nous saluons celui qui a été accompli. Nous serons aussi vigilant pour qu'il continue de l'être.




mercredi 10 avril 2013

Patte blanche


Pour remplacer confesse, comme un purgatoire laïc, la déclaration de patrimoine devient le label rouge de la politique française. Foutaise ou avancée? Dans le contexte actuel cela ressemble plus à un n'importe quoi organisé avec un vieux fond religieux de l'argent caché et de la peur d'en parler très ancrée dans la culture française.
Qui a de l'argent est suspect, qui a le pouvoir est suspect, qui ne dit rien est suspect, qui dit tout est suspect...Cercle vicieux dans lequel rien n'est possible car tout est forcément faux...
L'effet Cahuzac n'est pas un effet surprise mais un effet du doute. Ce n'est pas l'acte qui surprend le plus, mais le mensonge. Ce dernier renforce un sentiment toujours latent dans nos sociétés, celui de la crise de confiance. Tout le monde pourrait tout montrer que rien n'y fera pour le moment.
Et ceux qui ne veulent pas montrer leurs biens (du déclaratif...), disent haut et fort qu'il faut réformer, balayer, dissoudre... Honte sur ces "mains propres et têtes hautes" ou "coup de balai" prêts à balancer l'Etat pour mettre en place leurs ego.
La déclaration de patrimoine existe déjà, le contrôle non. Et ce contrôle n'est possible qu'avec de vraies lois internationales sur le secret bancaire et de véritables moyens sur les enquêtes contre les paradis fiscaux et autres magouilles dans notre pays.
Ne tombons pas dans le tous pourris qui détruit le pays et notre démocratie. Oui, il existe des salauds mais doit on tomber dans un poujadisme basic, un extrémisme démago. Les enseignants et les curés ne sont pas tous pédophiles, les corses des voyous, les salariés des banques des voleurs, les commerçants des magouilleurs, les fonctionnaires des fainéants, les entreprises des tortionnaires, les syndicalistes des connards, les étrangers des profiteurs, les croyants des intégristes, les homos des malades,...
Ne tombons pas dans le travers de "celui qui crie le plus fort est le meilleur"...
N'oublions pas que c'est le loup qui, sous la porte, montrait une patte blanche...


mardi 9 avril 2013


Mariage pour tous au Sénat


Ne désarmons pas! Le mariage pour tous est toujours en débat. Les opposants sont toujours sur le terrain. 


Voici l'Intervention de Jean-Michel Baylet, Sénateur de Tarn-et-Garonne et président du Parti Radical de Gauche, dans le cadre de la discussion sur le Projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. 


"Monsieur le président, mesdames les ministres, mes chers collègues,


  
C’est avec une émotion particulière que je m’exprime au nom des sénateurs Radicaux de Gauche, au moment où notre assemblée entame l’examen de ce qui est bien plus qu’un simple projet de loi. Ce débat s’inscrit en effet dans la lignée de ceux, emblématiques, qui ont porté sur la loi Veil, l’abolition de la peine de mort, l’instauration du PACS. 
  
Parfaitement, mon cher collègue ! J’étais député, en 1981, et j’ai voté l’abolition de la peine de mort. Je me souviens encore de ce que vos amis politiques disaient à l’époque ! 

Beaucoup d’arguments, pas toujours de bonne foi, ont été échangés sur la question de l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Je souhaite cependant que la discussion de ce projet de loi, ou plutôt la manière dont se dérouleront nos débats, permette un travail législatif de qualité, qui fasse honneur à notre assemblée, car il y va, mes chers collègues, de notre responsabilité collective, quelles que soient les travées sur lesquelles nous siégeons. 

Je veux tout d’abord saluer le vaste travail accompli par le rapporteur, Jean-Pierre Michel, qui a su mener sa mission avec respect et assurance. Les auditions – une quarantaine au total – nous ont permis d’entendre les responsables d’associations d’élus, des représentants des cultes, des scientifiques, des philosophes, des juristes… 

De ces dizaines d’heures de travail préparatoire – bien sûr indispensables – à l’examen du texte, je ressortirai plus particulièrement ces mots de l’anthropologue Françoise Héritier, qui nous interroge sur ce qui constitue notre humanité : 
« Le propre de l’humain est de réfléchir à son sort et de mettre la main à son évolution. Il n’a aucune raison de refuser des transformations dans l’ordre social au seul motif que ses ancêtres ne vivaient pas ainsi il y a plusieurs millions d’années. (M. Vincent Eblé applaudit.) Il accepte bien les innovations technologiques, il les recherche même. Pourquoi repousser celles ayant trait à l’organisation de la société ? Le mariage, cadre à forte charge symbolique, est devenu pensable et émotionnellement concevable comme ouvert à tous, ce qui correspond aux exigences comme aux possibilités du monde contemporain, donc de notre caractère d’être humain. » 

Pour en revenir à des considérations plus politiques, je m’attarderai sur l’opportunité de discuter aujourd’hui d’une telle réforme. Certains commentateurs de la vie politique ou opposants au texte posent la question suivante : « Pourquoi discuter d’un tel texte de loi, alors que notre pays traverse la plus grave crise de ces dernières décennies ? » 

Cela revient donc à affirmer que des avancées ne sauraient intervenir qu’en période de prospérité. En 1974-1975, était-il futile de légiférer sur l’interruption volontaire de grossesse alors que notre pays subissait les conséquences du premier choc pétrolier ? Bien sûr que non ! Je pense pour ma part qu’il n’y a jamais de mauvais moment pour faire avancer l’égalité. 
À ceux qui opposent le social au sociétal, je rappellerai les textes discutés dans cet hémicycle depuis l’été dernier, portant création des emplois d’avenir, du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, des contrats de génération… Aujourd’hui même, les députés débattent de la transcription législative de l’accord national interprofessionnel sur la sécurisation de l’emploi, texte déterminant en matière de compétitivité de nos entreprises et de sécurité pour les salariés. 

J’ajoute que les réformes sociétales, comme les réformes sociales, ont toute leur place dans les projets du quinquennat : cela avait été dit et promis. 

Si nous sommes saisis aujourd’hui d’un texte ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, c’est que nous sommes à la conjonction de deux mouvements : le premier tend à considérer le mariage à la fois comme un contrat et comme une institution en perpétuelle évolution ; le second vise à l’inclusion des personnes homosexuelles au sein de la société.
Madame la garde des sceaux, vous avez brossé, alors que vous présentiez ce texte devant l’Assemblée nationale avec l’ardeur et le lyrisme que nous vous connaissons, un panorama des évolutions du mariage au fil de celles qu’a connues la société. Je me bornerai donc à rappeler quelques étapes. 

Tout d’abord, l’article 7 de la Constitution du 3 septembre 1791 opère une sécularisation du mariage, qui, aux yeux de l’État, est non plus un sacrement, mais un contrat civil. Tout le monde doit l’entendre, y compris dans la rue ! 
Le mariage tel qu’il est aujourd’hui procède d’un cheminement dont un certain nombre de lois constituent autant d’étapes décisives. 

Ainsi, la loi du 4 juin 1970 relative à l’autorité parentale a institué une pleine égalité entre les conjoints et substitué l’autorité parentale à l’autorité paternelle. Oui, je vous l’accorde, à une certaine époque, la droite était un peu plus progressiste qu’elle ne l’est aujourd’hui ! La loi de juillet 1975 a modernisé le droit du divorce. 

De même, s’agissant de la filiation, il y a un avant et un après la loi du 3 janvier 1972, texte qui posa le principe de l’égalité entre enfants légitimes et enfants naturels. Plus récemment encore, s’agissant de la transmission des patronymes, la loi du 18 juin 2003 a disposé qu’un enfant peut porter soit le nom de sa mère, soit le nom de son père, soit les deux. 
Je ferai le même commentaire que précédemment, monsieur Bas ! Ressaisissez-vous, chers collègues de l’opposition, voyez quel mauvais coton vous filez ! 

Ces évolutions du mariage apportent la démonstration que celui-ci est bien une institution vivante. Parallèlement, qu’on le veuille ou non, se sont développées des formes alternatives de familles. En effet, gardons à l’esprit qu’aujourd’hui plus de la moitié des enfants naissant en France sont issus de couples non mariés. Familles divorcées, familles recomposées, familles hors mariage, familles monoparentales et familles homoparentales sont donc une réalité que nul ne peut sérieusement contester. 
Mes chers collègues, ayons le courage de regarder notre société en face. Ne faisons pas comme ceux qui s’ébrouent entre Neuilly et l’avenue de la Grande-Armée ; la proximité de l’hippodrome de Longchamp n’oblige pas au port d’œillères ! 

Le second mouvement que j’évoquais est plutôt un combat pour l’acceptation par la société d’une sexualité sortant du schéma traditionnel homme-femme.

Arrêtons-nous un instant sur l’histoire de l’homosexualité. Longtemps criminalisée, car jugée subversive et contre nature, elle fut, pendant de longs siècles, durement et cruellement réprimée. Elle fut ensuite perçue comme une « atteinte aux bonnes mœurs » et même considérée comme une maladie mentale par l’Organisation mondiale de la santé, qui la classa comme telle, et par le droit français, jusqu’au début des années quatre-vingt-dix. 

Je veux évoquer le rôle prépondérant joué, dans cette longue marche vers l’égalité, par Henri Caillavet, ancien sénateur radical récemment disparu, qui déposa ici même, dès 1978, une proposition de loi visant à abroger les discriminations légales dont les homosexuels faisaient l’objet. Parlementaire exigeant, homme de tolérance, guidé par son grand humanisme et son indépendance d’esprit, il fut le premier à oser brandir l’étendard de l’égalité quelle que soit l’orientation sexuelle. Nous, radicaux de gauche, sommes ses héritiers et continuons aujourd’hui son combat. 

Mes chers collègues, en 1999, un pas décisif fut franchi avec l’instauration du pacte civil de solidarité. Je me souviens – c’est l’apanage des parlementaires disposant d’une certaine expérience – des débats qui ont entouré sa création. J’y vois même des analogies avec les discussions sur l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Je me remémore les prises de parole outrancières, les arguments alarmistes, les esclandres et chausse-trappes parlementaires. Bref, le présent débat a comme un air de déjà-vu.

Or qui, aujourd’hui, remet en cause le PACS ? Entre 2002 et 2012, soit en dix ans, personne, dans la majorité d’alors, pas même ceux qui s’étaient montrés les plus virulents contre l’institution du PACS, n’a souhaité revenir sur cet acquis. 

Depuis l’instauration du PACS et le renforcement de certaines dispositions, des procédures ont été lancées, notamment auprès du Conseil constitutionnel, par le biais d’une question prioritaire de constitutionnalité, mais également auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, afin d’ouvrir le mariage aux personnes de même sexe. Les décisions de ces deux juridictions n’ont, au final, pas surpris ; elles ont permis d’alimenter le débat et ont renforcé l’idée qu’une telle réforme doit découler d’un choix politique. 

C’est la raison pour laquelle, au nom des radicaux de gauche, j’ai porté cette proposition lors de la campagne des primaires citoyennes ; aujourd’hui, madame la garde des sceaux, j’apporte naturellement mon soutien sans réserve à votre texte. 
Au-delà du symbole, si fort soit-il, il nous revient, en notre qualité de législateur, de prévoir les implications concrètes de l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Cela nous impose de veiller à la qualité du texte sur le plan du droit, et nous serons donc tout particulièrement vigilants au cours de l’examen des articles. On l’a répété, il s’agit non pas de modifier les règles en vigueur pour les couples hétérosexuels, mais d’appliquer et d’adapter ces règles aux couples de personnes de même sexe. D’aucuns auraient préféré que l’on reconnaisse cette égalité, mais sans que l’on puisse appeler « mariage » l’union de deux personnes de même sexe. Je crois, pour ma part, que la force de votre projet de loi, madame la garde des sceaux, tient précisément au fait qu’il retient cette appellation. 

Par ailleurs, la question de la filiation est également au cœur de cette réforme. Françoise Héritier, encore elle, éclaire notre débat en différenciant la parentalité, l’engendrement-enfantement et la filiation : selon elle, « la filiation est la règle sociale qui détermine l’affiliation d’un enfant à un groupe, en lui conférant droits et devoirs. Elle se différencie de la vérité biologique […]. On peut être investi dans la parentalité et transmettre la filiation sans être géniteur : c’est l’adoption légale. » 

D’ailleurs, s’agissant de l’adoption, cette réforme permettra de sortir de l’hypocrisie. En effet, aujourd’hui, et depuis l’entrée en vigueur de la loi du 11 juillet 1966, des personnes célibataires peuvent obtenir un agrément pour l’adoption, alors que les couples homosexuels ne le peuvent pas. L’absurdité de la situation contraint certains homosexuels à entamer des démarches en tant que célibataires. Les conseils généraux, qui délivrent les agréments, rencontrent de tels cas quotidiennement. En tant que président du conseil général de Tarn-et-Garonne, j’ai eu dès 2011 à traiter de dossiers d’adoption relevant de l’homoparentalité : je suis fier d’avoir accordé l’agrément aux couples concernés ! Cette décision ne fut pas politique, elle fut prise après avis favorable de la commission compétente. 

Mes chers collègues, poser la question de la filiation, c’est également interroger les consciences sur certaines avancées scientifiques, notamment l’assistance médicalisée à la procréation et la gestation pour autrui. 

Notre assemblée s’est saisie de ces évolutions. À cet égard, je veux citer le rapport d’information intitulé « Contribution à la réflexion sur la maternité pour autrui », publié dès 2008 par trois de nos collègues. Tout en faisant remonter ces pratiques à l’Ancien Testament, en mentionnant notamment l’épisode de la conception et de la naissance d’Ismaël, fils d’Abraham, ce rapport présentait plusieurs préconisations intéressantes. 

Ces thématiques ne concernent pas exclusivement les futurs couples homosexuels, puisque la PMA existe déjà pour les couples ayant des problèmes de fertilité à travers la fécondation in vitro et l’insémination artificielle. 

Bien sûr, les questions soulevées se posent en termes de bioéthique et ne sauraient être introduites par la voie d’un simple amendement. Si mes amis radicaux et moi-même restons opposés à la GPA, nous proposerons néanmoins, dans l’intérêt supérieur des enfants concernés et afin de remédier à l’insécurité juridique dont ils pâtissent actuellement, d’améliorer le présent texte en vue de permettre la transcription à l’état civil français des actes de naissance des enfants nés à l’étranger à la suite d’une gestation pour autrui. 

Regardons ce qui se passe hors de nos frontières : la voie nous est tracée, non seulement en Europe, mais également dans des pays réputés plutôt conservateurs, subissant plus que la France l’influence de l’Église: l’Argentine, le Chili, l’Uruguay… Dans ce dernier pays, certains sénateurs de l’opposition ont joint leurs voix à celles de leurs collègues de la majorité pour créer le mariage pour tous. Chers collègues qui siégez sur les travées de droite de notre hémicycle, je vous invite à suivre ce bel exemple ! 

Nos sociétés évoluent. J’entends dire que le droit n’a pas à courir derrière les évolutions sociétales. Je réponds ceci : peut-il les ignorer ? Notre droit peut-il demeurer hermétique à la société à laquelle il s’applique ? Nous ne le pensons pas. 
Madame la garde des sceaux, vous avez déclaré, lors de votre audition par la commission des lois, que « le projet de loi est marqué du sceau de l’égalité ». Je ne peux qu’abonder dans votre sens, et j’irai même plus loin : il est marqué aussi du sceau de la liberté. En effet, une fois ce projet de loi adopté, chacun, qu’il soit homosexuel ou hétérosexuel, aura la liberté de s’unir ou de ne pas s’unir par le mariage avec la personne qui partage sa vie, de vivre avec elle en concubinage ou de contracter un PACS. Il s’agit d’une loi de fraternité et d’humanisme en ce qu’elle reconnaît indistinctement couples hétérosexuels et couples homosexuels et qu’elle considère avec la même bienveillance toutes les formes de familles. 

Notre pays est prêt, j’ai confiance en nos compatriotes, et c’est fort de cette confiance que les sénateurs radicaux apportent tout leur soutien à ce texte."


jeudi 4 avril 2013

Engagez-vous!


En ces temps de politiques vacillantes, on entend des mots durs sur la politique, cela attriste, mais est compréhensible. Dur dur ces temps de haine qui semblent être l'expression d'une honte d'une représentation nationale entachée cependant que par une minorité. Que les extrêmes de gauche comme de droite arrêtent de nous la jouer chacun à la "mains propres tête haute", leurs casseroles locales ou nationales sont de belles cantinières.
Si vous voulez réformer la politique, engagez-vous! Arrêtez aussi de juger les uns ou les autres, projetez l'opinion vers une construction de société et non la négation d'une autre. Mettez les mains dans le cambouis!! Venez militer, amender, participer!!!! Les politiques en place vous gênent, ok et bien venez en parler avec eux au sein de leurs partis. Les politiques qui veulent des places vous agacent, prenez position dans les structures partisanes!
Il n'y a pas que dans le café du coin qu'on peut ronchonner ou gueuler contre la politique, au sein des partis on peut construire et changer les choses avec plus d'efficacité. En plus, cela permettrait sûrement de voir autre chose qu'une masse de postulards qui ne sont là que pour avoir des mandats (les adhésions fleurissent avant les élections) et jeter ceux qui n'ont rien fait pendant leur délégation et ne sont là que pour des raisons de casting.
Alors adhérez pour vraiment changer les choses!
Pour notre parti, pour adhérer, écrivez sur ce blog ou à l'adresse suivante : PRG 79
257 rue Victor HUGO 79230 AIFFRES Adhésion : 40 euros (20 euros pour les moins de 30 ANS)



dimanche 31 mars 2013

La video de la semaine



Le reportage est plutôt mal fait. Mais pour ceux qui ne l'aurait pas vu...


samedi 30 mars 2013


MERDRE!!!!! 


Le mot a toute sa place, tant des circonstances ubuesques ont entraîné le retrait de la proposition de loi sur la recherche sur l'embryon proposée par le groupe radical, jeudi à l'Assemblée.
En décembre dernier, le Sénat avait adopté cette loi ouvrant les possibilités de recherche sur l'embryon humain. Depuis 10 ans des allers-retours de possibles ou non de faire ce type de recherche donnait le tournis aux chercheurs, aux politiques et aux polémistes. Le sujet peut, en effet, effrayer et jeter de facto le doute sur les intentions.
La loi en tant que telle est un passage d'une possibilité de recherche par dérogations à un système encadré, plus souple mais tout aussi rigoureux. La visée doit être médicale, ne concerner que des embryons humains, être pertinent et dans le respect des garanties éthiques. De plus ne sont concernées que les embryons surnuméraires donc congelés.
La loi fut présentée jeudi. Fortement motionée et amendée, elle demandait des débats longs. Le PRG ne bénéficiant que de cette journée pour présenter sa loi, devait se préparer à une longue nuit. Or, contre toute attente, les débats furent clos vers 1h du matin sans attendre la fin des débats et études des amendements, perdus depuis 2h dans des procédures complexes.
Le texte est repoussé aux calendes grecques et les radicaux ne pourront le porter de suite. Le pire n'est pas que dans le fond mais aussi dans la forme.
Le groupe PRG a quitté l'assemblée. Les Verts ont suivi et des députés socialistes ont demandé la possibilité de remettre le loi devant l'assemblée.
Le PRG79 est solidaire de son groupe parlementaire, tant sur le fond de la loi que sur l'affront ressenti.  Nous reprenons les propos du président du groupe radical à l'assemblée, Roger-Gérard Schwartzenberg, avant de partir :

"Nous sommes empêchés de légiférer et d'exercer le droit à légiférer et nous devons en tirer les conséquences, nous ne pouvons pas continuer à siéger dans des conditions parfaitement artificielles, illégitimes et inconstitutionnelles".

Pour la recherche et l'excellence française nous ne pouvons encore une fois ne dire que merdre!

jeudi 28 mars 2013


Demandez le programme !


Les municipales de Niort font déjà la une des journaux de la presse écrite ou télévisuelle. On fait monter la sauce pour créer un suspens à la démesure de l’intérêt des citoyens pour le sujet. Certes un microcosme nombriliste peut y trouver un intérêt certain, quoique…pour fleurir les conversations des buffets d’inaugurations interminables.
Quoiqu’il en est entre articles et reportages, nous sommes très peu avancés. Hier, ultime partie de rigolade, France 3 laissait planer un possible succès de la droite. Pour cela il faudrait déjà une droite crédible avec un candidat à la hauteur de l’enjeu. Et c’est aussi considérer l’exemple d’une gauche désunie comme une fatalité. Le Maire actuel et le 1er secrétaire fédéral ont toujours fait preuve de respect du vote des militants. L’une et l’autre ne s’adorent pas certes mais ont une qualité rare de suivre celui qui doit porter les couleurs du parti. Cela devrait faire descendre de son nuage le pseudo radical de droite ex-chevènementiste et maintenant pro-européen(oups).
Ce qui n’est relevé par personne, est le manque de programme. Pas une ligne n’émerge. On dirait le concours des miss France genre « j’aime pas la guerre, je veux la paix ». Pas une ligne sinon une opposition directe au maire qui sert de cible sur son action, ses mandats, son équipe avec l’utilisation de termes poujadistes. Ok mais que proposent les candidats à la candidature et à la magistrature : pour l’instant rien. Le candidat PS à la candidature ne semble cependant pas s’éloigner de la ligne tracée. Hélas son dynamisme ne se retrouve que dans la rancœur. Le candidat de droite n’a jamais exprimé une seule idée depuis 5 ans dans l’opposition et son programme aux législatives ne présentait aucune construction mais seulement de l’opposition. Il n’est pas capable de bredouiller ne serait-ce qu’une idée chiffrée et chiffrable.
On ne serait se passionner longtemps de ses chamailleries à gauche et de ces duperies à droite. Attention les autres partis ont à peine montré le bout de leur nez. EELV s’est fait battre d’une journée pour essayer d’exister…
Pour nous, par respect pour les militants, nous attendrons la fin de leur primaire pour nous prononcer. Nous respectons les personnes en place, les candidatures de chacun et le choix des socialistes. Nous demandons seulement le programme en attendant que le rideau ne s’ouvre.

dimanche 24 mars 2013

La video de la semaine


Un peu d'humour pour un sujet important. Nous ne sommes pas loin de la vérité sur les propos réactionnaires de certains manifestants. Un conseil, allez jusqu'au bout de la vidéo, nous aimons bien l'affiche.


dimanche 17 mars 2013

La vidéo de la semaine


Printemps des poètes oblige, rien ne vaut un Paul Eluard pour réveiller les consciences et redonner des forces. Nous ne lâchons pas le texte "Liberté" par avions, comme cela ce faisait lors de la seconde guerre mondiale pour motiver la population française à résister. Nous le lâchons sur internet mais dans le même but.
Coup double, ce texte est récité par Jean-Louis Barrault. Plus qu'un message, un cadeau!




samedi 16 mars 2013

Instinct primaire 

(à lire en pensant à la voix de Claude Pieplu dans les shadocks)

Quand un mois de mars arrive, l'homo politicus se sent titillé, il éprouve le besoin de sortir des bois. Le printemps, non, le mois de mars est celui de nombreuses élections auxquelles il peut prétendre. Qu'il soit de quelque couleur politique que ce soit, ses arguments sont toujours les mêmes : se positionner à temps.
Souvent, cet homo politicus semble faire un coming out, or cela est toujours une semi surprise tant il est vrai que dans ses déclarations, ses actions, ses représentations, les choses semblaient déjà inscrites. Il ne fait que confirmer ce que tout le monde pensait mais l'homo politicus voulait être le premier à le dire.
Ce qui n'est pas simple, c'est quand plusieurs homo politicus veulent être les premiers en même temps. Là il y toujours un homo politicus pas content, qui dit qu'il aurait été le premier si l'autre ne l'avait pas dit avant.
Bref, en général ces homo politicus, on l'aura compris, ne sont pas vraiment les premiers puisque si ils l'étaient il ne le diraient pas si haut et si tôt. En fait, ils veulent être premiers à la place de celui qui est déjà en place. Donc souvent ils veulent être les premiers à dire qu'ils sont pas contents de celui qui a la place...
Donc l'homo politicus provoque en premier pour que celui, qui a la place qu'il veut, parle. L'impatience est le pire ennemi de l'homo politicus. Mais il se dit qu'en parlant le premier, il ne sera pas dans les derniers choisis si il n'est pas retenu pour être premier.
Mais attention, souvent, l'homo politicus dit qu'il veut être premier là alors qu'en fait il veut être premier ailleurs.
Sachant que les autres qui ne sont pas en place ne veulent pas être dans les derniers mais dans les premiers, tout le monde veut parler en premier.
Au bout de quelques temps, tout les derniers ont parlé en premier...puis vient l'été...On aura oublié qui a parlé en premier. Et n'oublions pas que c'est le dernier qui a parlé qui a raison...

dimanche 10 mars 2013

La vidéo de la semaine


Le 8 mars, depuis plus de cent ans, a lieu la journée internationale des droits des femmes. La vidéo de la semaine est sur une initiative belge, enfin wallonne, qui dure un an et dont nous pourrions nous inspirer. Présentée avec un joli accent, on ne peut que saluer son existence et bien sûr espérer le retour rapide du CDIFF sur le territoire niortais.




samedi 9 mars 2013

Battre en retraite


Choix de société, de nouveau sur la sellette médiatique et dans les tablettes politiques, les retraites sont un marqueur fort de la ligne choisie par un gouvernement.
On reparle de nouveau de réformes, malgré les assurances du gouvernement Fillon qui disait les avoir sauvé pour 10 ans. Rallonger l'âge de départ à la retraite, diminuer les pensions, les idées reviennent mais bon sang sous quel régime!!
En arrivant au pouvoir, François Hollande avait marqué son début de quinquennat par la retraite à 60 ans pour ceux ayant travaillé avant 20 ans, par la prise en compte des périodes de chômage. Et là, patatra, les rumeurs s'enchaînent, les pistes se dévoilent.
Que doit-on en conclure? Fillon et Ayrault ont un point en commun dans cette histoire : ils ont misé sur une reprise plus précoce et donc pensaient, par l'activité, voir les cotisations reprendre, le nombre d'actifs par retraités permettre un équilibre, et le cercle vertueux repousser les échéances.
Trop d'optimisme ou trop de promesses, realtpolitik ou péché d'orgueil?
Retarder le départ en retraite, ou retarder la retraite à taux plein c'est prendre acte d'un chômage sur un très long terme, c'est aussi paupériser des chômeurs âgés qui traîneront leur pôle emploi jusqu'à une pension affaiblie ou à un âge avancé.
Certes la durée de vie a augmenté et le départ a 60 ans était lié à une espérance de vie plus faible. Mais espérance ne veut pas dire bonnes conditions et l'état de santé n'a que très peu progressé pour les plus de 60 ans.
Le pouvoir d'achat des retraités actuels est en moyenne, nous disons bien en moyenne, élevé, et est un des moteurs de l'économie. Sa diminution imputera sur l'emploi des plus jeunes et donc les futures retraites. Un nouveau cercle vicieux se fait jour alors.
Par quel bout prendre le problème alors? Une retraite assurée à taux plein pour 40 ans de salariat, une retraite à 60 ans possible, à taux partielle, pour ceux n'ayant pas cotisé assez longtemps mais ayant le choix de partir, voilà déjà des pistes. Les financements? L'argent mis ici par l'effort national sera une pompe économique forte, un moteur pour l'emploi, la consommation, le tourisme. Ce qui est envisagé pour la création d'emploi peut aussi venir de l'aide aux retraites. C'est un angle social mais aussi économique qui peut être aussi vertueux.
Il s'agit surtout d'une vision, de gauche, assumée. Les salariés ne doivent pas payer deux fois, une fois quand ils ont travaillé et ont subi les sacrifices liés à une crise quarantenaire et une autre fois à la retraite en subissant les choix politiques garantissant des aides aux entreprises.
Le retraité c'est l'emploi!!!

mardi 5 mars 2013

Rendez-vous place de la Brèche, 11h


Ce 5 mars, la CGT et FO, non unis depuis bien longtemps, appelle à manifester contre l'accord sur l'emploi.
Nous soutenons cette action, non pour une annulation mais pour des amendements. Tout n'est pas à jeter, mais tout n'est pas à garder. Cet accord n'a pas l'adhésion de tous les syndicats. Il faut soutenir ceux-ci pour qu'il y ait une véritable pression. Il est encore temps de rendre cela au mieux pour les salariés.
Voilà, ce billet n'était pas une humeur (ce n'est ni triste ni drôle mais républicain), un rejet (il faut une évolution pas une révolution), ou une récupération (les drapeaux qui fleuriront montreront qui le fait à chaque fois), c'était juste une envie de dire l'importance du dialogue avec les syndicats et plus loin que le dialogue, l'écoute.



Le débit agricole (part V)


Lors de la manifestation d'élus et de citoyens du 21 février, un cadre régional de la caisse commentait en coulisse notre action. Il était très précautionneux, se demandait si il n'y aurait pas de débordements. S'inquiétait des discours des uns ou des autres, de la réaction de la salle. Il furetait dans les coulisses, captant, à l'oreille, les commentaires et essayant de savoir ce qui pouvait se passer ensuite. Lorsqu'il était interpellé par un élu, il défendait sa paroisse en disant qu'ils savaient ce qu'ils faisaient, que ce sont des banquiers, qu'ils savaient compter. Les résultats de la banque, et le déficit, montre qu'un coup de main pour faire des économies n'est parfois pas un luxe. Il rajoutait ensuite, que le déploiement du siège allait favoriser l'emploi car il y aurait plus de salariés et de caisses déployées sur les territoires. Exactement l'inverse de l'annonce nationale quelques jours après...
Alors qui croire? Nous aussi nous savons compter. Et depuis le 4 mars, nous comptons une collectivité de plus qui, à l'unanimité a voté contre le projet de concentration dur Dompierre en Charente-Maritime. Le conseil général des Deux-Sèvres a, en effet, dit non (voir ici Nouvelle République). Dont acte, après la ville de Niort, la communauté d'agglomération, la région Poitou-Charentes, la prise de position de Dominique Bussereau.
Il est peut-être temps pour les dirigeants de faire marche arrière sans honte aucune. La communauté d'agglomération de Niort a tendu la main pour trouver des solutions économiques pour cette banque qui parle tant de proximité. Le bon sens a de l'avenir, prouvez-le!

lundi 4 mars 2013

Prime à la casse


Non, ceci ne concerne pas le pacte de compétitivité, pas aujourd'hui, mais de l'idée d'une prime à la casse, oh pardon à la reconversion, qui pourrait resurgir pour aider le secteur automobile et concernerait les véhicules diesel. Merci Mme Batho et M. Montebourg de lui donner une tonalité plus "écologique" en s'attaquant au diesel.
Oui mais, faudrait-il encore que cette mesure soit financée. Aussi, si elle pourrait coûter près de 3 milliards d'euros, elle pourrait se trouver financer par la taxation du diesel avec une augmentation de 20 centimes.
Exercice d'équilibriste, le diesel est un secteur de pointe français donc avec un impact sur l'emploi. Et là on voit on se mord la queue. Pour sauver l'emploi, on pourrait prendre des mesures qui le détruisent.
Mais comme il y avait le super et le sans plomb, il y a vieux véhicule diesel et véhicule diesel plus propre. Ne pourrait-on pas trouver un moyen de distinguer, à la pompe les véhicules concernés?
Et puis une prime ok, plus écologique dans son fond, mais allons jusqu'au bout, une prime "circuit-court". Une prime qui ne concernerait en fait que les véhicules construits sur le territoire français. Mieux vaut une Toyota de Valenciennes qu'une Renault de Roumanie. Résoudre du coût la délocalisation et l'emploi en France.
Une prime enfin comme un deal avec les constructeurs avec un donnant-donnant sur l'emploi. Une prime maintenue si l'emploi est maintenu. Une aide nationale contre un soutien à la politique de l'Etat en faveur du travail.
Au final, la vrai reconversion sera quand même celle de la disparition des véhicules fonctionnant aux énergies non-renouvelables, à la diminution progressive de l'usage de la voiture. Mais pour cela, il faudra encore plus d'aide à la recherche, à l'équipement et aussi au maillage des transports en commun sur le territoire.


dimanche 3 mars 2013

Vidéo de la semaine


Indignez-vous. Superbe film diffusé sur Arte. A voir. Plus qu'un hommage, un témoignage.




samedi 2 mars 2013

Handicap, tenir le cap


Marie-Lise Campion, sénatrice socialiste vient de rendre, hier, son rapport sur la loi de 2005 sur le handicap. Rendons, là, au moins, à la droite, une de ses lois glorieuses qui a fait bouger les regards, les lignes, les usages. Le handicap n'est plus perçu pareil, le nombre de reconnaissances de handicap est en forte augmentation, non pas que le nombre ait augmenté, mais c'est surtout la peur du regard des autres qui a reculée.
On devait s'en douter, l'objectif de 2015 pour une accessibilité complète ne sera pas tenu. 10 ans c'est peu mais pas impossible cependant comme le souligne le même rapport. Les orientations sur les constructions ont permis un parc immobilier quasi aux normes. Restent les travaux d'aménagement de l'existant, coûteux pour l'ensemble des structures concernées. De la taille des communes, et donc des subsides disponibles, ont dépendu les avancées. Une école, des trottoirs, des bâtiments municipaux sont autant de coûts à prendre en compte pour une commune, et même si elles sont organisées en communauté, il est plus difficile pour les plus petites d'avoir les coudées franches. Et si en plus vous êtes soumis à une décision des Bâtiments de France....
Le rapport met dans la balance les possibles. Oui l'objectif 2015 aurait ou pourrait être tenu mais dans un contexte de crise, de déficit de l'Etat, de budgets contenus, les volontés se sont confrontées aux réalités.
Ce serait une erreur de lever une obligation. Proposons peut-être un délai supplémentaire de deux ans ou trois mais fermes et définitifs. Sinon tout le travail effectué depuis des années risque de retomber. La contrainte fait avancer les choses hélas, donc l'Etat doit rester ferme mais conciliant face au contexte économique.
Pour aller plus loin Libération Article du 2 mars 2013


jeudi 28 février 2013

Journée mondiale des maladies rares


Rare, le terme sonne pourtant faux si on additionne le nombre de personnes concernées (reconnues?). 3 millions de français atteints par ces 7000 maladies éparpillées. 30 millions en Europe....Ce ne sont pas les maladies qui sont rares mais le nombre de personnes atteintes par celles-ci.
Être reconnu, c'est pourvoir faire pression sur la prise en charge des soins par les structures hospitalières. Mais c'est surtout faire pression sur les laboratoires pour ne pas abandonner la recherche et aussi créer des soins et médicaments. Un laboratoire ne trouvera pas de "rentabilité" par la vente des traitements et donc les coûts peuvent être prohibitifs ou une recherche être abandonnée.
"Une journée sur" nous en avons plein mais si elles s'accumulent c'est parce que nous ne prenons pas assez en compte l'autre et sa différence. Ces maladies rares touchent tous les âges, de l'enfant scolarisé à la personne âgée, en passant par le salarié en situation de handicap.
L'union est une force, l'Etat doit prendre en compte le sort de toute sa population en faisant fi des magnats de la médication financièrement intéressée.
Solidarité, égalité, sonnent là encore à travers ces situations à résoudre quasiment au cas par cas. Il s'agit de faire de la dentelle médicale, de la prise en compte et en charge individuelle. Nous nous battons pour que l'humain soit au centre du projet de notre société, nous ne pouvons que soutenir le travail de toutes, les familles, les bénévoles et les équipes médicales qui résistent quotidiennement.

 Pour comprendre, le reportage de France 3 Picardie permet une approche plutôt bien faîte : Reportage


mercredi 27 février 2013

Henri Caillavet s'en est allé.

On retiendra sûrement plus, en ce 27 février 2013 le décès de Stéphane Hessel. Le même jour meurt un autre serviteur de l'humanisme, Henri Caillavet. On lui doit pèle-mêle des élaborations de lois comme l'interruption volontaire de grossesse (IVG), le divorce par consentement mutuel, les greffes d'organe en 1976, le tribunal de l'informatique, l'euthanasie, et aussi l'acharnement thérapeutique. Nombre de ses propositions étaient aussi en avance sur leur temps concernant l'homosexualité et le transsexualisme. Serviteur de la République, il exerça différents mandats électoraux et des fonctions étatiques (CNIL, Comité national d'éthique...) ou à l'Association pour le droit de mourir dans la dignité.
La France a perdu deux hommes illustres, deux résistants, deux opposants à Pétain, chacun à leur manière. Ils ont tous les deux oeuvrés pour la République et la société. Ils ont changé la façon de percevoir l'autre, libéré la personne et fait de l'humain un tout.
Ils ont vécu assez longtemps pour faire prolonger leur combat et n'ont pas baisser la garde avant leurs 95 ans. 
Il ya des jours où la coïncidence veut que deux hommes combattants des libertés partent en même temps. Il y a des jours, comme celui-ci, où on peut se trouver des exemples.