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mercredi 6 février 2013

Droit de vote des étrangers aux élections locales


Le 31 janvier 2013, Jean-Michel Baylet, président du Parti Radical de Gauche publiait le communiqué suivant :

"Le Parti Radical de Gauche est de longue date engagé aux côtés des étrangers non communautaires s’agissant de la reconnaissance d’un droit de vote et d’éligibilité aux élections locales.En 1999, nous proposions une loi constitutionnelle en ce sens ! Il se réjouit donc de l’initiative du gouvernement ce jour en ce sens puisqu’il ne s’agit finalement que de rattraper le retard pris sur le sujet : des dizaines de pays dans le monde, et en Europe, reconnaissent ce droit comme acquis depuis des années. C’est la suite logique et légitime du mouvement de mondialisation, et de dialogue entre peuples et cultures qui marque notre époque.
Les peurs de la droite sont encore irraisonnées et irrationnelles, discriminantes et réductrices. Les "étrangers non communautaires" pour les radicaux, et pour tous, c’est en termes simples des voisins, des amis, des camarades de classe, des collègues de travail... rien qui puisse nous effrayer. Le Parti Radical de Gauche, au Parlement et localement, travaille activement au débat national qui s’engage sur le sujet et à la réunion d’une majorité des 3/5ème au Congrès."


Là-aussi, le débat de fond doit avoir lieu face à une droite versatile qui regrette un président sorti qui en prélude de campagne semblait évoluer dans cette direction. Comme pour le mariage pour tous, aurons-nous une droite grognon face à une évolution de notre société évidente? 
La société française, là-encore, doit progresser dans les fondements de l'égalité. Un étranger en situation régulière, travaillant, payant ses taxes et impôts, élevant ses enfants sous le drapeau de la République, adhérant à nos droits et devoirs, doit pouvoir participer à notre vie publique. Pourquoi l'en exclure? N'est-ce pas la meilleure façon pour notre pays d'enrichir sa société, de redorer la République, en faisant partager la démocratie et donc modéliser le vote? 
Les personnes sur notre sol et souhaitant y rester seront des citoyens acteurs. Ceux qui souhaiteront ou pourront retourner dans leur pays exporteront le modèle démocratique. Comme pour le mariage, la peur de l'autre, les peurs qui ont engendré les haines sont tenaces. La gauche au pouvoir a le devoir de faire avancer ce dossier, il s'agit d'un véritable enjeu de civilisation pour notre avenir et l'équilibre de la nation.


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