Nombre total de pages vues

lundi 4 février 2013

Rythmes scolaires, en profiter pour aller plus loin


On pourrait faire dans la distribution de bons points et de mauvais points. Chaque promesse tenue a son revers de médaille. Ici le côté pile est un retour souhaité et souhaitable aux 4,5 jours, conformément au mieux pour l'élève. La raison a repris ses droits. Le côté face reste le recul face aux vacances scolaires, considérées pourtant, elles-aussi, comme un mauvais rythme tant dans leur répartition que dans leur durée. Les lobbys ont réussi leur coup. Le terme réforme semble donc exagéré.
Mais l'intention y est, louable et déterminée. M. Peillon nous promet même de s'attaquer aux collèges et lycées.

Si la fond y est presque, beaucoup s'interroge sur la forme. Trop tôt, pas assez de concertation, le coût pour les collectivités, les horaires flous. Cela mérite un passage en revue. Tout d'abord, le temps d'application : plus tard aurait été considéré comme un recul, sachant que la réforme était annoncée dans le programme du candidat dès le départ. La concertation : beaucoup de protagonistes ont été écoutés, des concessions ont été faites comme le choix entre 2013 et 2014, les sommes allouées pour le lancement, peut-être une prime pour les enseignants. Le coût pour les collectivités : certes cela a un coût mais il n'en demeure pas moins que l'éducation est une compétence partagée et qu'une telle réforme oblige aussi à orienter les budgets vers leur compétence première et créer des temps pour l'éducation populaire, la culture, le sport pour tous sur des temps périscolaires. Les horaires flous : le cadre de la loi s'est peaufiné, tardivement certes, mais on commence (enfin?) a y voir clair.

Nous devons cependant aller encore plus loin. Outre les vacances scolaires ci-dessus citées, le gouvernement doit s'attaquer à des fondements ayant subis de nombreux hésitations : 1) l'abrogation des devoirs et des évaluations (pourtant prévue au départ); 2) mettre à plat les compétences enseignées et la façon de les enseigner avec un retour aux savoirs de bases comme le français qui a perdu des centaines d'heures d'enseignement en 15 ans ; 3) La place des membres de la communauté éducative en revalorisant les enseignants, en faisant participer les familles et en replaçant l'élève au centre du système éducatif.


temps_scolaire

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire